Et voilà la jaquette de la version européenne du boitier du jeu. Vendu sous l’appellation Final Fantasy Anthology, il regroupe deux CD, celui de Final Fantasy IV et celui de Final Fantasy V.
L'histoire narrée par ce quatrième opus est, pour ainsi dire, la première méritant réellement que l'on s'y attache de près, dans la série. Celle-ci, présentée dans un univers héroic-fantasy médiéval tout à fait ancré dans l'esprit originel de la série, nous plonge dans la peau de Cecil, un Chevalier Noir commandant des ‘Red Wings', la flotte aérienne du Royaume de Baron. Ce Royaume exerce un contrôle et une domination totale sur le monde, notamment par sa maîtrise des aéronefs (engins volants de combats pour la plupart). Ainsi, la flotte des Red Wings se verra-t-elle, par ordre du Roi de Baron, dans l'obligation de dérober les cristaux des villes et royaumes alentours, et ce par la force s'il le faut. Ne pouvant se résoudre à adopter une telle attitude cruelle et indigne de son rang de Chevalier, Cecil tentera de comprendre les agissements du Roi à l'aide de son ami d'enfance Kain, un Chevalier Dragon. Il sera alors considéré comme un traitre et relevé de son titre de Chevalier. Afin de le racheter, le Roi l'envoie alors, lui et Kain, apporter un mystérieux colis au village de Myst. Mais une fois là-bas, le colis se mit à agir étrangement…
Final Fantasy IV est, pour nous Occidentaux, le premier opus à avoir véritablement connu un franc succès dans la saga désormais légendaire créée par Hironobu Sakaguchi. Ce succès fut tout d'abord aux Etats-Unis où il parut en Mai 1991 sur la nouvelle console de Nintendo, la Super Nes (un an après sa sortie au Japon) sous le nom de Final Fantasy II (Il s'agissait en effet du second opus sorti outre-Atlantique, après Final Fantasy III). Cette version était légèrement différente de celle d'origine, notamment au niveau des pseudonymes des personnages, plus ‘américanisés' (Kain plutôt que Cain, par exemple). Ce fut seulement par l'arrivée de Final Fantasy Anthology, en Mai 2002, que les joueurs Européens purent se procurer ce bijou signé Squaresoft avec enfin une version traduite en anglais. Que ce soit au Japon ou aux Etats-Unis, ce quatrième opus a véritablement hissé la saga de Squaresoft au rang d'incontournable du jeu vidéo.
Alors oui, je l'ai classé dans la rubrique PS1, tout simplement car j'ai la version PS1, plus précisément la version européenne Final Fantasy Anthology, dont la jaquette apparaît ci-dessus. Le boitier et la notice sont écrit en Français, mais le jeu reste en Anglais d'un bout à l'autre. Autant vous avouer tout de suite que certaines fois je ne comprends pas toutes les subtilités des échanges verbaux entre les personnages. Ce qui peut-être me mets un peu en retrait de la profondeur de l'histoire, même si dans l'ensemble je la comprend, évidemment.
Il s'agit du premier FF qui creuse beaucoup plus son histoire, son scénario, les sentiments et la psychologie des personnages.
Pour avoir aussi touché un peu aux versions I, II et III, je ressens quand même la différence.
On notera également l'apparition du légendaire Active Time Battle dans sa forme la plus primitive. Ce procédé permet aux personnages et ennemis d'attaquer non plus au tour par tour, mais en fonction de leur agilité et aptitudes au combat.
Sur les quelques screenshot que je vous partage par la suite, vous pourrez noter le portage sans aucune amélioration de la version SNES 16 bits sur la version PS1.
Même graphisme, aucun effort